Ils étaient deux chauffeurs employés par une ambassade de Bamako. L’ambassade avait mis à la disposition de chacun, un véhicule afin de bien s’acquitter de ses contraintes professionnelles. Chacun avait son véhicule.
A tour de rôle, ils effectuaient des missions à l’intérieur du pays pour le compte de leur employeur.
Ce jour là, celui des deux qui devait aller en mission, a été habilement trompé par son collègue plus cupide, qui n’avait pas hésité un seul instant à créer à son insu, une panne sur son véhicule. Ce dernier ne pouvait plus démarrer. La mission de son propriétaire a été annulée au profit du tricheur qui a été envoyé, puisque c’est le véhicule de celui-ci qui n’avait pas de problème. Apparemment, le tricheur avait réussi son coup. Malheureusement pour lui, Dieu ne dort pas : au cours du voyage, il a fait un accident grave et en était sorti grièvement blessé. Telle fut sa rétribution pour sa tricherie…
Il ne faut donc pas tricher.
Babilé TRAORÉ
lundi 16 mai 2011
lundi 26 juillet 2010
Un Japonais, un Américain et un Africain sont en pleine causerie
Le Japonais dit: « Chez nous au Japon, la technologie est tellement développée qu'on organise les élections aujourd'hui et demain on a les résultats ».
Et l Américain de répliquer en disant : « Chez nous aux USA, la technologie est tellement développée qu'on organise les élections le matin et le soir, on a les résultats ».
L'Africain étonné réagit en disant : « je croyais, que nous les Africains étions les derniers de tous, mais là je constate que vous êtes vraiment tous en retard par rapport à nous».
- « Ha bon ! », reprirent les deux premiers, très surpris.
- « Mais oui ! », reprit encore l'Africain en précisant : « Chez nous, la technologie est tellement développée qu'on connaît les résultats avant même les élections. »
Moralité ? Prière de deviner...
Et l Américain de répliquer en disant : « Chez nous aux USA, la technologie est tellement développée qu'on organise les élections le matin et le soir, on a les résultats ».
L'Africain étonné réagit en disant : « je croyais, que nous les Africains étions les derniers de tous, mais là je constate que vous êtes vraiment tous en retard par rapport à nous».
- « Ha bon ! », reprirent les deux premiers, très surpris.
- « Mais oui ! », reprit encore l'Africain en précisant : « Chez nous, la technologie est tellement développée qu'on connaît les résultats avant même les élections. »
Moralité ? Prière de deviner...
jeudi 10 décembre 2009
Pourquoi devons nous encore rester honnêtes et intègres dans la vie ?
Un roi vieillissant s'est réveillé un matin et s'est amèrement rendu compte qu’il allait bientôt mourir sans fils, en laissant son trône vacant. En effet, il n’avait pas eu de fils, mais seulement des filles dans un royaume où la fonction de roi est dévolue aux hommes uniquement.
Ce roi Bambara, était le dernier garçon de la famille royale, et bien pétri de sa culture selon laquelle seuls les fils peuvent prendre les rênes du pouvoir royal.
A son âge, il ne pouvait plus avoir d’enfant. Il a alors décidé d’adopter un garçon que tout le monde devait considérer comme son vrai fils et son successeur. Il désirait que ce « fils » soit hors du commun, qu’il soit quelqu’un qui avait des qualités humaines extraordinairement exceptionnelles, sans aucune hypocrisie.
Où trouver dans son royaume quelqu’un qui répondrait à un critère si exigeant ?
Pour trouver ce personnage prodige, une compétition fut ouverte à tous les prétendants garçons du royaume, sans considération pour la couleur de leur peau, leur niveau intellectuel, leur religion, leur situation économique, ou leur origine. Dix garçons ont réussi à cette compétition jusqu'au sommet. Parmi ces dix présélectionnés, il fallait retenir un seul et éliminer les neuf autres. Or, très peu de choses les distinguaient quant à leur intelligence, leurs aptitudes physiques, etc.
Le roi leur dit : « J'ai une dernière épreuve et celui qui la réussira, deviendra mon fils adoptif et mon héritier pour le trône ».
Le roi précisa : « Ce royaume vit essentiellement de l'agriculture. Donc le futur roi doit savoir comment cultiver une plante. C’est pourquoi, à chacun de vous, j’offre une graine de maïs. Vous l’emportez à la maison. Arrivés chez vous, vous la plantez et l’entretenez pendant trois semaines. À la fin des trois semaines, chacun me ramènera son jeune plant pour qu’ensemble nous puissions constater le meilleur travail réalisé par l’un de vous. Celui qui aura fait le plus beau travail, celui dont la jeune pousse présentera la plus belle apparence, sera mon héritier pour le trône».
Les dix garçons ont pris les dix graines et sont rentrés à la maison, pressés d’y arriver pour commencer à travailler. Ils ont aussi reçu chacun, des mains du roi, un pot où la graine devait être semée et entretenue à la maison.
La nouvelle de cette compétition avait défrayé la chronique dans le royaume et les gens étaient dans le suspense pour connaître le nom de leur futur roi.
Parmi toutes les familles des garçons en compétition, c’est dans une seule famille, la famille du garçon dont le nom était : Apollinaire où les membres de la famille (parents, frères et sœurs) étaient presque navrés, car après plusieurs jours de soins intenses, la graine reçue et semée n'avait pas poussé.
Apollinaire et ses parents ne savaient pas ce qui avait manqué à la graine pour qu’elle soit restée dans la terre sans jamais pousser. Les conseils de ses parents agriculteurs et ceux des ingénieurs en agriculture avaient pourtant été appliqués à la lettre. C’est ainsi que Apollinaire avait bien sélectionné la terre à mettre dans le pot, utilisé du bon compost comme savent le faire les paysans de Bassabougou. En outre, il avait été fidèle à l'arrosage régulier en ce temps de saison sèche, et enfin en bon catholique malien, il avait prié Jésus jour et nuit, pour la réussite de son travail. Malgré tout l’effort physique et moral déployé, la graine a refusé de germer, à forte raison présenter une jolie plante, comme le désirait le roi.
Dans le même temps, certains de ses concurrents lui ont recommandé d'aller au marché voisin de Faladiè, pour payer une autre graine de maïs qu’il planterait en lieu et place de celle du roi, puis l’entretenir et la présenter le jour venu.
Après tout, disaient-ils : « Comment est-ce que le roi parviendra-t-il à différencier une graine de maïs payée au marché d’une autre qu’il aura donnée ? ».
Apollinaire les a écoutés, sans obéir. Mieux, ses parents qui lui avaient toujours appris la valeur de l’honnêteté et de l'intégrité, lui ont rappelé que si le roi voulait qu'ils plantent juste du maïs, il aurait demandé qu'ils aillent chercher leur propre graine. Et que s’il échangeait la graine du roi contre une autre, cela serait malhonnête. Enfin, ont pensé les membres de la famille de Apollinaire : « Peut-être que tu n’es pas la personne prédestinée à ce trône ». Apollinaire lui-même commençait à avoir cette conviction. « Eu égard à beaucoup de situations, parla le père de Apollinaire, ne sois jamais un trompeur dans la vie, ni du roi dans cette compétition, ni de quelqu’un d’autre dans n’importe quelle situation, car c’est malhonnête ».
Le jour de la présentation tant attendu, des résultats, arriva.
Les neuf camarades de Apollinaire reviennent au palais royal, en exhibant fièrement chacun son joli plant de maïs.
Apparemment, ces neuf avaient bien travaillé comme le témoignaient applaudissements des foules qui étaient présentes en ce lieu, par admiration ou par curiosité.
Les concurrents étaient mis en rangs. Le roi passait devant chacun et posait la même question : « Est ce que c'est ce qui est sorti de la graine que je vous ai donnée ?»
A chaque fois, la réponse fut : « Oui, Majesté ». Et à chaque fois aussi, le roi faisait un signe de la tête sans dire autre chose.
Après les neuf qui avaient émerveillé la foule, le roi arriva finalement au dixième garçon qui était Apollinaire. Celui-ci fut sérieusement secoué par une grande peur. Il pensait que le roi allait le traiter de paresseux et le jeter en prison pour avoir inutilement gaspillé sa graine.
Le roi s’adressa directement à Apollinaire :
- « Qu'est-ce que tu as fait avec la graine que je t'ai donnée ? »
En larmes, Apollinaire lui répondit : « Je l'ai plantée, entretenue comme il faut, Majesté, mais malheureusement pour moi, elle n'a pas du tout germé ».
Au moment même où il parlait au roi, Apollinaire était hué par la foule.
Mais la surprise des uns et des autres fut grande de constater que le roi a levé ses mains et imposé le silence.
Ensuite, il a solennellement déclaré ceci : « Chers compatriotes, voici votre futur roi ».
Les gens ont été confus et se demandaient :
- « Pourquoi celui-là ? »
- « Qu’est-ce qu’il a de plus méritant ? »
Le roi prit place sur son trône et le plaça immédiatement à sa droite. Il ordonna à la garde royale de tirer dix coups de canons pour saluer l’événement.
Après ces dix : « Bouh ! Bouh ! Bouh ! … », le roi s’adressa ainsi à son peuple :
- « Chers concitoyens, j'ai donné à ces garçons des graines bouillies au feu pendant plus d’une semaine. Le motif réel de cette épreuve n'était pas de tester leur qualité d’agriculteur, mais plutôt leur moralité. C’était une épreuve ultime d'intégrité. Si un roi doit avoir une première qualité, cela doit être d’abord une qualité morale comme l’honnêteté ou l’intégrité. Ce garçon du nom de Appolinaire a réussi à cette épreuve. Une graine bouillie ne peut pas germer ».
Conclusion : Nous vivons dans une société qui est obsédée par le succès et beaucoup essayent d’y parvenir à n'importe quel prix. Nous disons que la fin justifie les moyens. C'est la tragédie de la vie.
Vous voyez maintenant que l'échec est souvent une invitation à Dieu pour montrer qu'il est Tout-puissant et n'a pas besoin d'aide pour nous rendre grand ou nous bénir.
Dieu cherche des gens qui ont totalement confiance en lui. Même en cas d’échec dans la vie, gardons confiance en Dieu sans recourir aux moyens douteux pour obtenir un succès apparent.
Babilé Traoré
Ce roi Bambara, était le dernier garçon de la famille royale, et bien pétri de sa culture selon laquelle seuls les fils peuvent prendre les rênes du pouvoir royal.
A son âge, il ne pouvait plus avoir d’enfant. Il a alors décidé d’adopter un garçon que tout le monde devait considérer comme son vrai fils et son successeur. Il désirait que ce « fils » soit hors du commun, qu’il soit quelqu’un qui avait des qualités humaines extraordinairement exceptionnelles, sans aucune hypocrisie.
Où trouver dans son royaume quelqu’un qui répondrait à un critère si exigeant ?
Pour trouver ce personnage prodige, une compétition fut ouverte à tous les prétendants garçons du royaume, sans considération pour la couleur de leur peau, leur niveau intellectuel, leur religion, leur situation économique, ou leur origine. Dix garçons ont réussi à cette compétition jusqu'au sommet. Parmi ces dix présélectionnés, il fallait retenir un seul et éliminer les neuf autres. Or, très peu de choses les distinguaient quant à leur intelligence, leurs aptitudes physiques, etc.
Le roi leur dit : « J'ai une dernière épreuve et celui qui la réussira, deviendra mon fils adoptif et mon héritier pour le trône ».
Le roi précisa : « Ce royaume vit essentiellement de l'agriculture. Donc le futur roi doit savoir comment cultiver une plante. C’est pourquoi, à chacun de vous, j’offre une graine de maïs. Vous l’emportez à la maison. Arrivés chez vous, vous la plantez et l’entretenez pendant trois semaines. À la fin des trois semaines, chacun me ramènera son jeune plant pour qu’ensemble nous puissions constater le meilleur travail réalisé par l’un de vous. Celui qui aura fait le plus beau travail, celui dont la jeune pousse présentera la plus belle apparence, sera mon héritier pour le trône».
Les dix garçons ont pris les dix graines et sont rentrés à la maison, pressés d’y arriver pour commencer à travailler. Ils ont aussi reçu chacun, des mains du roi, un pot où la graine devait être semée et entretenue à la maison.
La nouvelle de cette compétition avait défrayé la chronique dans le royaume et les gens étaient dans le suspense pour connaître le nom de leur futur roi.
Parmi toutes les familles des garçons en compétition, c’est dans une seule famille, la famille du garçon dont le nom était : Apollinaire où les membres de la famille (parents, frères et sœurs) étaient presque navrés, car après plusieurs jours de soins intenses, la graine reçue et semée n'avait pas poussé.
Apollinaire et ses parents ne savaient pas ce qui avait manqué à la graine pour qu’elle soit restée dans la terre sans jamais pousser. Les conseils de ses parents agriculteurs et ceux des ingénieurs en agriculture avaient pourtant été appliqués à la lettre. C’est ainsi que Apollinaire avait bien sélectionné la terre à mettre dans le pot, utilisé du bon compost comme savent le faire les paysans de Bassabougou. En outre, il avait été fidèle à l'arrosage régulier en ce temps de saison sèche, et enfin en bon catholique malien, il avait prié Jésus jour et nuit, pour la réussite de son travail. Malgré tout l’effort physique et moral déployé, la graine a refusé de germer, à forte raison présenter une jolie plante, comme le désirait le roi.
Dans le même temps, certains de ses concurrents lui ont recommandé d'aller au marché voisin de Faladiè, pour payer une autre graine de maïs qu’il planterait en lieu et place de celle du roi, puis l’entretenir et la présenter le jour venu.
Après tout, disaient-ils : « Comment est-ce que le roi parviendra-t-il à différencier une graine de maïs payée au marché d’une autre qu’il aura donnée ? ».
Apollinaire les a écoutés, sans obéir. Mieux, ses parents qui lui avaient toujours appris la valeur de l’honnêteté et de l'intégrité, lui ont rappelé que si le roi voulait qu'ils plantent juste du maïs, il aurait demandé qu'ils aillent chercher leur propre graine. Et que s’il échangeait la graine du roi contre une autre, cela serait malhonnête. Enfin, ont pensé les membres de la famille de Apollinaire : « Peut-être que tu n’es pas la personne prédestinée à ce trône ». Apollinaire lui-même commençait à avoir cette conviction. « Eu égard à beaucoup de situations, parla le père de Apollinaire, ne sois jamais un trompeur dans la vie, ni du roi dans cette compétition, ni de quelqu’un d’autre dans n’importe quelle situation, car c’est malhonnête ».
Le jour de la présentation tant attendu, des résultats, arriva.
Les neuf camarades de Apollinaire reviennent au palais royal, en exhibant fièrement chacun son joli plant de maïs.
Apparemment, ces neuf avaient bien travaillé comme le témoignaient applaudissements des foules qui étaient présentes en ce lieu, par admiration ou par curiosité.
Les concurrents étaient mis en rangs. Le roi passait devant chacun et posait la même question : « Est ce que c'est ce qui est sorti de la graine que je vous ai donnée ?»
A chaque fois, la réponse fut : « Oui, Majesté ». Et à chaque fois aussi, le roi faisait un signe de la tête sans dire autre chose.
Après les neuf qui avaient émerveillé la foule, le roi arriva finalement au dixième garçon qui était Apollinaire. Celui-ci fut sérieusement secoué par une grande peur. Il pensait que le roi allait le traiter de paresseux et le jeter en prison pour avoir inutilement gaspillé sa graine.
Le roi s’adressa directement à Apollinaire :
- « Qu'est-ce que tu as fait avec la graine que je t'ai donnée ? »
En larmes, Apollinaire lui répondit : « Je l'ai plantée, entretenue comme il faut, Majesté, mais malheureusement pour moi, elle n'a pas du tout germé ».
Au moment même où il parlait au roi, Apollinaire était hué par la foule.
Mais la surprise des uns et des autres fut grande de constater que le roi a levé ses mains et imposé le silence.
Ensuite, il a solennellement déclaré ceci : « Chers compatriotes, voici votre futur roi ».
Les gens ont été confus et se demandaient :
- « Pourquoi celui-là ? »
- « Qu’est-ce qu’il a de plus méritant ? »
Le roi prit place sur son trône et le plaça immédiatement à sa droite. Il ordonna à la garde royale de tirer dix coups de canons pour saluer l’événement.
Après ces dix : « Bouh ! Bouh ! Bouh ! … », le roi s’adressa ainsi à son peuple :
- « Chers concitoyens, j'ai donné à ces garçons des graines bouillies au feu pendant plus d’une semaine. Le motif réel de cette épreuve n'était pas de tester leur qualité d’agriculteur, mais plutôt leur moralité. C’était une épreuve ultime d'intégrité. Si un roi doit avoir une première qualité, cela doit être d’abord une qualité morale comme l’honnêteté ou l’intégrité. Ce garçon du nom de Appolinaire a réussi à cette épreuve. Une graine bouillie ne peut pas germer ».
Conclusion : Nous vivons dans une société qui est obsédée par le succès et beaucoup essayent d’y parvenir à n'importe quel prix. Nous disons que la fin justifie les moyens. C'est la tragédie de la vie.
Vous voyez maintenant que l'échec est souvent une invitation à Dieu pour montrer qu'il est Tout-puissant et n'a pas besoin d'aide pour nous rendre grand ou nous bénir.
Dieu cherche des gens qui ont totalement confiance en lui. Même en cas d’échec dans la vie, gardons confiance en Dieu sans recourir aux moyens douteux pour obtenir un succès apparent.
Babilé Traoré
mardi 17 novembre 2009
L’Avocate Mademoiselle KONÉ
Après de longues études de droit en France, Mademoiselle KONÉ rentre à Bamako où elle ouvre un cabinet d’avocat à Kalaban-coura, Rue 590, Porte 700. Le premier jour de sa prise de fonction, elle entend frapper à la porte. Elle a tout de suite pensé que c’était un client potentiel.
Au lieu de lui ouvrir immédiatement la porte, elle a plutôt cherché à l’impressionner le nouveau venu qui la voyait à travers la vitrine. Elle saisit son téléphone et lui fit signe de la main droite d'attendre un instant.
Elle est ainsi restée une demi-heure en faisant semblant d’avoir une communication importante. On pouvait l’entendre parler en gesticulant :
- Oui, bien sûr ! Je ne laisserai pas tomber ! Cette affaire me semble d'ailleurs simple... En effet, je suis persuadée que lors du prochain jugement, le juge nous donnera une sentence favorable et nous gagnerons comme la dernière fois……
-
Après avoir raccroché, elle s’est tournée vers le nouveau venu et lui a demandé d'une voix pausée :
- Bonjour Monsieur ! C’est l’Avocate Mademoiselle KONÉ venue cette année même, des études en France. Que puis-je faire pour vous ?
L'homme lui répond :
- Je travaille à la SOTELMA (Société des Télécommunications du Mali). Je suis venu pour installer votre ligne téléphonique...
Au lieu de lui ouvrir immédiatement la porte, elle a plutôt cherché à l’impressionner le nouveau venu qui la voyait à travers la vitrine. Elle saisit son téléphone et lui fit signe de la main droite d'attendre un instant.
Elle est ainsi restée une demi-heure en faisant semblant d’avoir une communication importante. On pouvait l’entendre parler en gesticulant :
- Oui, bien sûr ! Je ne laisserai pas tomber ! Cette affaire me semble d'ailleurs simple... En effet, je suis persuadée que lors du prochain jugement, le juge nous donnera une sentence favorable et nous gagnerons comme la dernière fois……
-
Après avoir raccroché, elle s’est tournée vers le nouveau venu et lui a demandé d'une voix pausée :
- Bonjour Monsieur ! C’est l’Avocate Mademoiselle KONÉ venue cette année même, des études en France. Que puis-je faire pour vous ?
L'homme lui répond :
- Je travaille à la SOTELMA (Société des Télécommunications du Mali). Je suis venu pour installer votre ligne téléphonique...
Une institutrice et ses élèves
Une institutrice fait un faux pas et tombe devant ses élèves.
Sa jupe se soulève....
Pour mesurer l'ampleur des dégâts, elle demande aux élèves ce qu'ils ont vu :
- PAPOU, qu'as-tu vu ?
- Madame, j'ai vu vos mollets.
- PAPOU, tu es renvoyé pour une semaine.
- Et toi PAUL ?
- Excusez-moi Madame, mais j'ai vu vos cuisses blanches.
- PAUL, tu es renvoyé pour un mois.
Sans dire un mot, le petit ÉLIE range ses affaires et se dirige vers la porte.
L’institutrice, étonnée, lui demande néanmoins :
- Où vas-tu ÉLIE ?
Celui-ci lui répond :
- Madame ce que moi j'ai vu là, je suis sûr que ce n’est pas moins qu’une année blanche pour moi !
Sa jupe se soulève....
Pour mesurer l'ampleur des dégâts, elle demande aux élèves ce qu'ils ont vu :
- PAPOU, qu'as-tu vu ?
- Madame, j'ai vu vos mollets.
- PAPOU, tu es renvoyé pour une semaine.
- Et toi PAUL ?
- Excusez-moi Madame, mais j'ai vu vos cuisses blanches.
- PAUL, tu es renvoyé pour un mois.
Sans dire un mot, le petit ÉLIE range ses affaires et se dirige vers la porte.
L’institutrice, étonnée, lui demande néanmoins :
- Où vas-tu ÉLIE ?
Celui-ci lui répond :
- Madame ce que moi j'ai vu là, je suis sûr que ce n’est pas moins qu’une année blanche pour moi !
lundi 16 novembre 2009
Est-ce que tout ce que Dieu fait est bon ?
Oui, tout ce que Dieu fait est bon même si nous ne le comprenons pas tout de suite. C’est pourquoi nous devons continuellement lui rendre grâce. Ses pensées, ne sont pas les nôtres.
Pour preuve, lis la petite histoire ci – dessous.
******************************
Un Roi orgueilleux et suffisant avait un serviteur chrétien, celui-ci n'arrêtait pas de dire : « Tout ce que Dieu fait est bon ».
Un jour qu'il était allé chasser, ce Roi fut attaqué par une bête féroce qui lui arracha l'index. Il se tordait encore de douleur quand il entendit son serviteur dire :
« Oh ! Majesté ! Tout ce que Dieu fait est bon ».
Furieux, le Roi le fit jeter en prison.
Quelques semaines plus tard, le Roi se rendit encore à la chasse. Ce jour-là, le Roi et son escorte furent attaqués par des brigands.... C'était le soir du sacrifice dans cette petite tribu. Ils tuèrent tous les serviteurs du Roi et brûlèrent leurs cadavres en l'honneur de leurs fétiches. Le Roi devait à son tour être sacrifié. Il avait tellement peur que quand ils s'avançaient pour le mettre sur l'autel du sacrifice, il leva ses mains en implorant leur pardon et en ce moment là, l'un des assaillants constata que le Roi avait un doigt en moins et comme le sacrifice exigeait que la victime sacrificielle soit parfaite (sans défaut), ils ne purent alors l’offrir en sacrifice. C'est ainsi que le Roi fut relâché.
Arrivé dans son Royaume, il courut vers la prison pour voir son serviteur afin de lui raconter ce qui lui était arrivé. Une fois de nouveau, celui-lui lança à la face de son Maître :
« Oh ! Majesté ! Tout ce que Dieu fait est bon. Le doigt que tu as perdu t'a sauvé la vie...... ».
Le Roi ordonna alors qu'on libère son serviteur et il l'invita immédiatement à un festin chez lui.
Une fois à table, le Roi demanda à son serviteur :
« Si ton Dieu est tellement bon, pourquoi il t'a laissé aller en prison? »
Et le serviteur lui répondit : « Parce sans la prison, je serais avec vous ce jour-là Majesté ; je serais donc tué pour le sacrifice parce que je n’ai aucun défaut ».
Et le Roi confessa :
« Eh ! Oui mon ami et serviteur, tout ce que Dieu fait est bon ».
******************************
Leçon :
Les difficultés de tous ordres que tu traverses aujourd'hui ne doivent pas t'abattre.
N’arrête jamais de lutter pour la vie et la survie !
Dieu est bon et fait chaque chose en son temps.
Sois toujours joyeux ! En toutes situations, rends grâce à Dieu. Celui-ci sait transformer les situations les plus désespérées en situations favorables à nous.
Pour preuve, lis la petite histoire ci – dessous.
******************************
Un Roi orgueilleux et suffisant avait un serviteur chrétien, celui-ci n'arrêtait pas de dire : « Tout ce que Dieu fait est bon ».
Un jour qu'il était allé chasser, ce Roi fut attaqué par une bête féroce qui lui arracha l'index. Il se tordait encore de douleur quand il entendit son serviteur dire :
« Oh ! Majesté ! Tout ce que Dieu fait est bon ».
Furieux, le Roi le fit jeter en prison.
Quelques semaines plus tard, le Roi se rendit encore à la chasse. Ce jour-là, le Roi et son escorte furent attaqués par des brigands.... C'était le soir du sacrifice dans cette petite tribu. Ils tuèrent tous les serviteurs du Roi et brûlèrent leurs cadavres en l'honneur de leurs fétiches. Le Roi devait à son tour être sacrifié. Il avait tellement peur que quand ils s'avançaient pour le mettre sur l'autel du sacrifice, il leva ses mains en implorant leur pardon et en ce moment là, l'un des assaillants constata que le Roi avait un doigt en moins et comme le sacrifice exigeait que la victime sacrificielle soit parfaite (sans défaut), ils ne purent alors l’offrir en sacrifice. C'est ainsi que le Roi fut relâché.
Arrivé dans son Royaume, il courut vers la prison pour voir son serviteur afin de lui raconter ce qui lui était arrivé. Une fois de nouveau, celui-lui lança à la face de son Maître :
« Oh ! Majesté ! Tout ce que Dieu fait est bon. Le doigt que tu as perdu t'a sauvé la vie...... ».
Le Roi ordonna alors qu'on libère son serviteur et il l'invita immédiatement à un festin chez lui.
Une fois à table, le Roi demanda à son serviteur :
« Si ton Dieu est tellement bon, pourquoi il t'a laissé aller en prison? »
Et le serviteur lui répondit : « Parce sans la prison, je serais avec vous ce jour-là Majesté ; je serais donc tué pour le sacrifice parce que je n’ai aucun défaut ».
Et le Roi confessa :
« Eh ! Oui mon ami et serviteur, tout ce que Dieu fait est bon ».
******************************
Leçon :
Les difficultés de tous ordres que tu traverses aujourd'hui ne doivent pas t'abattre.
N’arrête jamais de lutter pour la vie et la survie !
Dieu est bon et fait chaque chose en son temps.
Sois toujours joyeux ! En toutes situations, rends grâce à Dieu. Celui-ci sait transformer les situations les plus désespérées en situations favorables à nous.
mercredi 4 novembre 2009
Tentative d’assassinat à BABOUGOU
Les faits se sont passés le dimanche 25 octobre 2009 à BABOUGOU (Commune de N’Tjiba – Cercle de Kati – Mali).
Après la célébration sans prêtre à l’église catholique de BABOUGOU, Kadi la femme de Dré était rentrée à la maison pour s’occuper de son foyer. A peine s’était-elle assise que Dré commença à la harceler de questions tout aussi indécentes que indiscrètes du genre :
- Mais qu’est-ce que tu faisais encore à l’église ?
- Est-ce que tu ne vas pas régulièrement à l’église pour pouvoir rencontrer ton amant Lucien Traoré (animateur des célébrations sans prêtres) ?
A ces questions qui humiliaient Kadi, parce que posées devant ses propres enfants, elle restait silencieuse.
Et comme si cela ne suffisait pas pour donner conseil à toute personne normale et douée de bon sens, Dré persistait et insistait :
Chaque fois que je pose ces genres de questions, Kadi ne dit mot, donc cela atteste que ce que je dis est vrai. On va finir avec tout ça aujourd’hui.
Joignant l’acte à la parole, il pénétra alors dans sa chambre à coucher pour sortir avec un pistolet de fabrication artisanale qu’il tira à bout portant en direction de Kadi. Celle-ci fut tellement surprise qu’elle a failli mourir de peur. Elle venait d’échapper ainsi à la mort brutale parce que le pistolet ne contenait plus de balles. Déçu, Dré est de nouveau rentré chez lui pour chercher son gaz (afin de s’en servir dans le but d’hypnotiser Kadi avant de l’assassiner). Quand il fut au dehors, Kadi qui avait commencé à croire qu’il a complètement perdu la tête, a couru en direction du village, dans l’espoir d’y trouver un asile sécurisé. Torse nu, courant plus vite que celle-ci, il l’a rattrapée et a tenté de la pulvériser de gaz. Heureusement encore pour Kadi, le gaz était fini. Déçu une nouvelle fois, mais pour le bonheur de Kadi, il retourna à grande allure dans sa chambre pour y chercher son épée. Cette fois-ci, et avant son retour, Kadi a redoublé son allure à la course et ne s’est pas fait rattrapé par lui. Elle fut donc pourchassée et de très près souvent avant de pénétrer dans la famille du vieux Gaoussou, avec Dré à ses trousses. Chez le vieux Gaoussou, Dré fut vite stoppé et maîtrisé heureusement…
Des explications sur cette histoire qui a dégénéré en vrai scandale furent demandées aux deux protagonistes…
Dré n’a pas convaincu…
En pleures, Kadi a assez convaincu…
Mais la raison du plus fort n’est-elle pas la meilleure ?
Tout le monde a compati pour elle, mais cela a laissé Dré insensible, malgré les demandes de pardon des membres de la famille du vieux Gaoussou et de tout le village qui avait accouru chez le vieux... Il continuait à jurer de donner la mort à Kadi… Eu égard aux mauvaises intentions de Dré, le vieux Gaoussou a gardé Kadi jusqu’à la nuit où Kadi a tenté de quitter le village pour une destination inconnue. Dans la nuit aussi noire que le motif qui poussait Dré à agir ainsi contre sa moitié, Kadi a tenté de s’évader sans être vue par Dré. Son cousin Aly Diarra (Représentant de l’église néo-apostolique) l’a vue et l’a fait revenir pour la loger chez lui, à l’insu de Dré. Jusqu’à présent, Kadi est au village (chez Aly) et évite de rencontrer Dré. Quand elle est sûre que celui-ci est absent de la maison dans la journée, elle vient rapidement à la maison pour vite échanger ses habits ou prendre un objet avant de quitter avec la même précipitation.
Dré est resté très têtu, malgré les supplications pour le pardon (quelque soit la gravité des faits) de tout le village et de Hady (son ami). Celui-ci n’a pas manqué de lui manifester son profond désaccord pour ça, car il avait coïncidé avec dans la nuit du dimanche 25-10-2009 qu’il était venu passer au village...
Quelques unes des questions que les gens se posent maintenant sont les suivantes :
- Si Dré avait réussi à assassiner Kadi, quelles seraient les conséquences pour le village ?
- La détention par Dré de gaz et de pistolet est-elle légale ? A-t-il des autorisations pour ça ?
On a pas de réponses précises à ces questions. Mais ce qui est sûr, quand il y a assassinat dans un village au Mali, très généralement c’est tout le village qui est transporté à la prison manu militari et avec une brutalité inimaginable, pour les besoins de l’enquête. Il arrive que certaines personnes (surtout les vieux et vieilles) meurent bêtement en prison alors qu’ils ne sont pas impliqués du tout, mais simplement parce l’acte criminel s’est passé dans leur village…
La détention de gaz et de pistolet par Dré se fait vraisemblablement dans l’illégalité totale car les personnes autorisées à ça sont rares, et il faut que certaines conditions soient réunies : que ta vie soit réellement menacée par exemple…Et quand quelqu’un reçoit une autorisation, les populations sont après informées par les autorités : que telle personne est habilitée à porter telle arme pour sa sécurité … Ce n’est pas non plus le cas pour Dré…
Que Dieu nous illumine et nous fasse agir sagement dans toutes les situations !
Babilé TRAORÉ
Après la célébration sans prêtre à l’église catholique de BABOUGOU, Kadi la femme de Dré était rentrée à la maison pour s’occuper de son foyer. A peine s’était-elle assise que Dré commença à la harceler de questions tout aussi indécentes que indiscrètes du genre :
- Mais qu’est-ce que tu faisais encore à l’église ?
- Est-ce que tu ne vas pas régulièrement à l’église pour pouvoir rencontrer ton amant Lucien Traoré (animateur des célébrations sans prêtres) ?
A ces questions qui humiliaient Kadi, parce que posées devant ses propres enfants, elle restait silencieuse.
Et comme si cela ne suffisait pas pour donner conseil à toute personne normale et douée de bon sens, Dré persistait et insistait :
Chaque fois que je pose ces genres de questions, Kadi ne dit mot, donc cela atteste que ce que je dis est vrai. On va finir avec tout ça aujourd’hui.
Joignant l’acte à la parole, il pénétra alors dans sa chambre à coucher pour sortir avec un pistolet de fabrication artisanale qu’il tira à bout portant en direction de Kadi. Celle-ci fut tellement surprise qu’elle a failli mourir de peur. Elle venait d’échapper ainsi à la mort brutale parce que le pistolet ne contenait plus de balles. Déçu, Dré est de nouveau rentré chez lui pour chercher son gaz (afin de s’en servir dans le but d’hypnotiser Kadi avant de l’assassiner). Quand il fut au dehors, Kadi qui avait commencé à croire qu’il a complètement perdu la tête, a couru en direction du village, dans l’espoir d’y trouver un asile sécurisé. Torse nu, courant plus vite que celle-ci, il l’a rattrapée et a tenté de la pulvériser de gaz. Heureusement encore pour Kadi, le gaz était fini. Déçu une nouvelle fois, mais pour le bonheur de Kadi, il retourna à grande allure dans sa chambre pour y chercher son épée. Cette fois-ci, et avant son retour, Kadi a redoublé son allure à la course et ne s’est pas fait rattrapé par lui. Elle fut donc pourchassée et de très près souvent avant de pénétrer dans la famille du vieux Gaoussou, avec Dré à ses trousses. Chez le vieux Gaoussou, Dré fut vite stoppé et maîtrisé heureusement…
Des explications sur cette histoire qui a dégénéré en vrai scandale furent demandées aux deux protagonistes…
Dré n’a pas convaincu…
En pleures, Kadi a assez convaincu…
Mais la raison du plus fort n’est-elle pas la meilleure ?
Tout le monde a compati pour elle, mais cela a laissé Dré insensible, malgré les demandes de pardon des membres de la famille du vieux Gaoussou et de tout le village qui avait accouru chez le vieux... Il continuait à jurer de donner la mort à Kadi… Eu égard aux mauvaises intentions de Dré, le vieux Gaoussou a gardé Kadi jusqu’à la nuit où Kadi a tenté de quitter le village pour une destination inconnue. Dans la nuit aussi noire que le motif qui poussait Dré à agir ainsi contre sa moitié, Kadi a tenté de s’évader sans être vue par Dré. Son cousin Aly Diarra (Représentant de l’église néo-apostolique) l’a vue et l’a fait revenir pour la loger chez lui, à l’insu de Dré. Jusqu’à présent, Kadi est au village (chez Aly) et évite de rencontrer Dré. Quand elle est sûre que celui-ci est absent de la maison dans la journée, elle vient rapidement à la maison pour vite échanger ses habits ou prendre un objet avant de quitter avec la même précipitation.
Dré est resté très têtu, malgré les supplications pour le pardon (quelque soit la gravité des faits) de tout le village et de Hady (son ami). Celui-ci n’a pas manqué de lui manifester son profond désaccord pour ça, car il avait coïncidé avec dans la nuit du dimanche 25-10-2009 qu’il était venu passer au village...
Quelques unes des questions que les gens se posent maintenant sont les suivantes :
- Si Dré avait réussi à assassiner Kadi, quelles seraient les conséquences pour le village ?
- La détention par Dré de gaz et de pistolet est-elle légale ? A-t-il des autorisations pour ça ?
On a pas de réponses précises à ces questions. Mais ce qui est sûr, quand il y a assassinat dans un village au Mali, très généralement c’est tout le village qui est transporté à la prison manu militari et avec une brutalité inimaginable, pour les besoins de l’enquête. Il arrive que certaines personnes (surtout les vieux et vieilles) meurent bêtement en prison alors qu’ils ne sont pas impliqués du tout, mais simplement parce l’acte criminel s’est passé dans leur village…
La détention de gaz et de pistolet par Dré se fait vraisemblablement dans l’illégalité totale car les personnes autorisées à ça sont rares, et il faut que certaines conditions soient réunies : que ta vie soit réellement menacée par exemple…Et quand quelqu’un reçoit une autorisation, les populations sont après informées par les autorités : que telle personne est habilitée à porter telle arme pour sa sécurité … Ce n’est pas non plus le cas pour Dré…
Que Dieu nous illumine et nous fasse agir sagement dans toutes les situations !
Babilé TRAORÉ
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